Le Canada nie avoir partagé des informations sur les appareils de Huawei CFO Meng avec le FBI: documents judiciaires


(Reuters) – Le procureur général canadien a déposé des déclarations sous serment affirmant que les informations concernant les dispositifs électroniques du directeur financier de Huawei, Meng Wanzhou, n'avaient pas été communiquées au FBI lors de son arrestation à Vancouver en décembre 2018, selon des documents judiciaires publiés jeudi. .

DOSSIER DE PHOTO: Le directeur financier de Huawei Technologies, Meng Wanzhou, revient à la Cour suprême de la Colombie-Britannique après une pause-déjeuner au cours d'une audience à Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, le 30 septembre 2019. REUTERS / Lindsey Wasson /

Meng, 47 ans, est accusée de fraude bancaire aux États-Unis et accusée d'avoir induit en erreur HSBC Holdings PLC (HSBA.L) Sur les affaires de Huawei Technologies Co Ltd en Iran, qui fait l’objet de sanctions américaines. Meng a déclaré qu'elle était innocente et luttait contre l'extradition.

Début octobre, Meng et ses avocats ont affirmé que des membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avaient illégalement partagé des informations d'identification sensibles sur ses dispositifs électroniques avec le FBI.

«L’allégation du demandeur selon laquelle la GRC aurait communiqué ces informations au FBI n’est pas fondée», a déclaré un avocat de la procureure générale du Canada dans des documents judiciaires publiés jeudi à la presse.

Huawei n'était pas disponible pour un commentaire immédiat.

Le procureur général du Canada a déposé huit déclarations sous serment ce mois-ci indiquant que les membres du FBI et de la GRC discutaient des informations qui seraient nécessaires dans le cas où une demande de traité d'entraide judiciaire est présentée par les États-Unis. l'échange d'informations pour faire respecter les lois.

La GRC n'a pas partagé l'information, ont déclaré les affidavits rédigés par des membres actuels et passés du corps de police.

Les avocats du procureur général du Canada ont ajouté dans leur lettre que les informations recueillies mais non partagées témoignaient d'une «tentative de bonne foi» de la part de la GRC «de veiller à ce que tout partage se fasse dans le respect de la loi».

Meng et ses avocats sont retournés à un tribunal de la Colombie-Britannique ce mois-ci, demandant des documents supplémentaires concernant l’arrestation de Meng à l’aéroport international de Vancouver à la demande des États-Unis le 1er décembre 2018.

L’argument de Meng fait partie d’une stratégie plus large visant à prouver que son arrestation était illégale et violait ses droits conformément à la Charte canadienne des droits et libertés.

Selon ses avocats, si les responsables canadiens abusaient de leur autorité, la procédure d'extradition devrait être interrompue. Le procès officiel d'extradition débutera en janvier 2020.

«En tout état de cause, les allégations ne pourraient pas aboutir au plus radical des recours, à une suspension des procédures», ont déclaré les avocats du procureur général canadien.

Reportage de Moira Warburton à Toronto; Édité par Denny Thomas et Sandra Maler



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