Des indicateurs encourageants pour Aveyron

L’emploi progresse encore dans l’Aveyron, qui compte toujours de moins en moins de personnes inscrites à Pôle emploi. C’est ce qui ressort notamment du dernier tableau de bord publié par l’Insee. L’emploi salarié total était de 93 400 de salariés au 3e trimestre 2021. Un an plus tard, on compte 93 800 salariés, soit une hausse de +0,5 %. À noter, sur les mêmes périodes, une baisse de 2,4 % en Haute-Garonne avec 650 200 personnes en situation d’emploi au 3e trimestre 2022.

Au total, l’Occitanie comptait 2 161 200 salariés sur le dernier trimestre de 2022, soit une hausse de +1,9 % par rapport à la même période de l’année précédente.

L’emploi intérimaire progresse lui aussi, avec à noter une hausse de 9,7 % entre le 3e trimestre 2021 (1 800 intérimaires) et celui de 2022 (2 000 personnes). Une hausse similaire à celle enregistrée dans l’Aude. Sur les mêmes périodes, baisse spectaculaire en Lozère de 36,3 % (passage de 300 intérimaires à 200) expliqué par le faible volume des personnes concernées. La plus forte hausse est enregistrée en Haute-Garonne (+11,4 %) où le nombre de ces salariés est passé de 17 700 fin 2021 à 19 700 fin 2022. L’Occitanie compte selon les derniers chiffres 55 600 intérimaires avec une évolution positive de 5 % entre les deux dernières fins d’année.

Le taux de chômage reste historiquement bas en Aveyron et enregistre une baisse de 0,1 % entre les second et troisième trimestres de 2022 pour s’établir à 5,7 % à fin 2022 ; il était à 6 % à la fin de l’année 2021. Selon les dernières données, l’Aveyron compte 17 500 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi contre 18 380 fin 2021. Par ailleurs entre janvier et septembre 2022, 3 177 créations d’entreprises ont été enregistrées dans le département pour 96 608 en Occitanie.

Dans le reste de la région, c’est dans les Pyrénées-Orientales que le taux de chômage est le plus élevé (11,8 %, malgré une baisse de 0,7 % par rapport à la même période de l’année précédente) devant l’Hérault (10,2 %) puis l’Aude et le Gard, tous deux à 10 % de chômage. C’est en Lozère qu’il est le plus bas, à 4,7 % sur la fin de l’année précédente.