Économie : dans le bassin biterrois, la Capeb relève toujours autant de dynamisme

Avec 456 adhérents au niveau du bassin biterrois sur les 1220 que compte le département de l’Hérault, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) s’affiche comme un élément majeur représentant l’artisanat du bâtiment à l’échelle locale. Ce vendredi 20 janvier, au palais de congrès de Béziers, la Capeb 34 était d’ailleurs réunie en assemblée générale. L’occasion pour son président Jean-Pierre Garcia de faire, notamment, le point sur l’artisanat du bâtiment en pays biterrois : « Cela a toujours été un bassin assez énergique, relève le président qui achèvera son deuxième mandat de trois ans dans un an. Sur les quatre à cinq dernières années, j’ai remarqué qu’il y a une très bonne dynamique, notamment, bien entendu, parce que les élus sur place le sont. Il faut d’ailleurs noter que l’Agglo Béziers Méditerranée et la Ville de Béziers mettent beaucoup de moyens et que nos artisans sentent qu’ils sont consultés. Un des élus de la municipalité biterroise a fait remarquer, lors de l’assemblée, que 10 M€ ont été débloqués l’année passée pour l’artisanat du bâtiment et que ce sera pareil cette année. Désormais, les Villes peuvent, en plus, débloquer jusqu’à 100 000 € sans appel d’offres. C’est particulièrement intéressant pour les artisans locaux. Pour les petites et les moyennes entreprises du bâtiment, ces marchés sont en tout cas, une aubaine. »

Plus de concertations sur les ZFE

Le président rappelle que les artisans du bâtiment ont été les premiers à relancer l’économie lors de la pandémie de Covid-19 pendant laquelle, la majorité d’entre eux a réussi à tirer son épingle du jeu. C’est désormais le dossier ZFE (Zone à faible émission) qui est au centre des préoccupations des membres de la Capeb. Le cas de Montpellier, où les restrictions de circulation sont entrées en vigueur depuis juillet 2022, fait grincer des dents :  » Robert Ménard nous a assuré que le ZFE ne passera pas par Béziers, relève, soulagé, Jean-Pierre Garcia. De telles mesures sont pénalisantes pour les artisans les plus vulnérables. Nous sommes tous d’accord pour mieux respirer. Mais il faut qu’il y ait des échanges et étudier les conditions de mise en place de ces ZFE. »